Les chiffres clés du budget 2018 du SENEGAL arrêté à 3 709,10 milliards de FCFA
Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2018 est arrêté à 3 709,10 milliards de FCFA, contre 3 360 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale (LFI) 2017, soit une hausse de 349,2 milliards de FCFA en valeur absolue et 10,4% en valeur relative. Ces montants se répartissent entre le budget général et les comptes spéciaux du Trésor
Le budget général de l’Etat :
Le budget général pour l’année 2018 passe à 3597,8 milliards de FCFA, soit un accroissement en valeur relative de 10,8% ou en valeur absolue de 349,7 milliards de FCFA par rapport à la LFI 2017, dans laquelle le budget général était arrêté à 3248,1 milliards de FCFA.
Les ressources : Elles sont composées des grandes masses suivantes : – recettes fiscales : 2211 milliards de FCFA, en hausse de 11,3% par rapport à la LFI 2017 ; – recettes non fiscales : 117 milliards de FCFA, enregistrant ainsi une hausse de 18,9 % par rapport à la LFI 2017 ; – autres ressources internes : 111,8 milliards de FCFA, en hausse de 14,1% par rapport à la LFI 2017 ; – ressources externes : 1158 milliards de FCFA, en hausse de 8,6% par rapport à la LFI 2017.
Les charges : Les charges du budget général pour l’année 2018 se décomposent comme suit : – amortissement et charges de la dette publique (titre I) : 839,8 milliards de FCFA, contre 680 milliards de FCFA dans la LFI 2017, soit une progression de 23,5% ; – dépenses de personnel (titre II) : 633 milliards de FCFA, contre 586 milliards de FCFA dans la LFI 2017, soit une progression de 8% ; – 10 – – dépenses de fonctionnement hors personnel : 785,5 milliards de FCFA, contre 756,9 milliards de FCFA dans la LFI 2017, soit une progression de 3,8% ; – dépenses en capital sur ressources internes : 822,5 milliards de FCFA, contre 788,2 milliards de FCFA dans la LFI 2017, soit une progression de 4,4% ; – dépenses en capital sur ressources externes : 517 milliards de FCFA, contre 437 milliards de FCFA dans la LFI 2017, soit une progression de 18,3 %.
A l’intérieur des dépenses de fonctionnement hors personnel, on notera que : – celles exécutées par l’Etat central, correspondant au titre III du budget, s’élèvent à 321,7 milliards de FCFA, en baisse de 6,4% par rapport à 2017 ; – celles exécutées par les démembrements de l’Etat ainsi que les subventions à caractère social (titre IV du budget), s’élèvent à 463,8 milliards de FCFA, en hausse de 12,3 % par rapport à 2017 ; – Au sein des dépenses d’investissement également, il y’a lieu de distinguer : – les dépenses exécutées par l’Etat central (titre V) qui passent de 205,2 milliards FCFA à 317,2 milliards de FCFA (112 milliards de hausse en valeur absolue, 54,6% en valeur relative par rapport à la LFI 2017) ; – et les dépenses exécutées par des démembrements de l’Etat ainsi que les subventions qui représentent, du point de vue de leur nature économique, un investissement (titre VI) : celles-ci passent de 583 milliards FCFA à 505,3 milliards de FCFA (77,7 milliards de baisse en valeur absolue, 13,3% en valeur relative par rapport à la LFI 2017)
Les comptes spéciaux du Trésor : Les comptes spéciaux du Trésor (CST) sont projetés en ressources et en charges à 111,3 milliards de FCFA, contre 111,9 milliards de FCFA dans la LFI 2017, soit une baisse de 0,5 %. Ils sont composés des postes suivants, tous équilibrés en recettes et en dépenses : comptes d’affectation spéciale : 96,1 milliards de FCFA ; comptes de commerce : 0,2 milliard de FCFA ; comptes de prêt : 13,8 milliards de FCFA ; comptes d’avance : 0,8 milliard de FCFA ; ocomptes de garantie et avals : 0,5 milliard de FCFA.