Les rendez-vous devant l’Histoire se font souvent jour en période de choix et, en cela, le destin des peuples et des nations fluctue entre les différentes ambitions affichées dans le cadre de la compétition démocratique. A Rufisque, dès le 23 janvier 2022, les élections locales et territoriales feront certainement encore date dans notre histoire commune. 

En effet, ces joutes électorales cristallisent des enjeux de survie d’une ville confrontée d’une part –et depuis trop longtemps-, à de nombreux défis (environnement, assainissement, gestion durable de la voirie, occupation anarchique de la voie publique, gestion des eaux de pluies et de ruissellement, etc.). D’autre part, –plus récemment-, Rufisque fait de plus en plus face aux conséquences de son agrandissement, de sa rurbanisation avec des corolaires matérialisés par les problèmes de la mobilité et de la circulation, une politique de lotissement et de gestion foncière qui souffre de nombreuses incohérences (beaucoup de quartiers et de zones de résidences en attestent), une absence d’ingénierie et d’initiative locale de la part de ses maires de ville et communes.  Il s’agit, somme toute, d’un réel défaut d’anticipation des politiques et projets de l’Etat qui impacteraient potentiellement le fonctionnement d’une cité carrefour mais aussi d’une ville, véritable tampon stratégique à la fois dans l’accès et le désengorgement d’une capitale que se déporte désormais vers l’hinterland. Dans ce registre, le projet Train Express Régional (TER) dont l’utilité et l’impact restent indéniables sur toutes les villes desservies via le tracé Dakar-Diamniadio, redéfinit pour toujours, les contours de la mobilité des rufisquois mais aussi les activités socioéconomiques d’une ville abandonnée à elle-même par des maires dépourvus de réelle vision stratégique et de volonté politique solide pour assumer les ruptures positives qui s’imposent.

A l’épreuve de l’exercice des plus récentes magistratures, Rufisque est livrée au diktat des clandestins (foison de garages et de mécaniciens clandos), des ambulants seuls maîtres de la voie publique, des irréguliers qui s’incrustent par la bénédiction des allégeances et compromissions…le tout, conjugué au clientélisme politique qui, par des emplois fictifs, a fini de tuer la fonction publique locale sur toute l’étendue de la ville et des communes (Est, Ouest et Nord).

Pourtant, Rufisque doit se relever !

Cette exigence de continuité et de redressement nous engage à regarder avec responsabilité mais aussi sérénité et objectivité, les profils en lice pour le 23 janvier 2022 ; ces profils doivent inéluctablement être mis en perspective avec les programmes proposés ainsi que la valeur de la notion d’ « équipe » dans le management et la gouvernance envisagée. Il est donc primordial, par respect pour nous-mêmes et par amour pour Rufisque, de (re)voir les profils, les programmes et l’impératif d’équipe avant de nous engager dans le choix crucial des hommes et femmes qui devront, pour les cinq prochaines années, présider aux destinées de Rufisque-Ville, Rufisque-Département, Rufisque-Est, Rufisque Nord et Rufisque-Ouest.

Le Pr. Ismaïla Madior FALL, par sa méthode, l’équipe qu’il fédère autour de son humble personne et par les axes programmatiques déclinés, interpelle Rufisque et ne laisse personne indifférent.

Le jeu démocratique n’est beau et utile que l’orsqu’il est mené dans la sérénité. Malgré le bruit, le tintamarre et le wiri-wiri, le candidat de la coalition BBY à la Ville de Rufisque et à la Commune de Rufisque-Est, a observé un silence parlant et gardé le cap qu’il a choisi de se fixer. Cette posture est inédite et prouve, à souhait, que quelque chose bouge et change à Rufisque. Pour ce trait de caractère particulier, le Pr. Ismaïla Madior FALL mérite notre respect amical, fraternel et citoyen. Je ne doute pas de sa valeur éminemment positive et utile, s’il devenait Maire de la Ville de Rufisque.

A l’entame des alliances et jonctions des potentielles coalitions et listes en présence, ma famille politique à Rufisque-Est avait valablement souscrit à la liste d’un autre candidat. A la vérité, j’y étais moi-même favorable, faisant confiance à mon responsable de coordination déjà engagé sur cette voie. Depuis lors, ma conscience et mon intime conviction sont restées sur leur faim relativement au programme présenté et surtout à ce que j’attends le plus d’un (e) candidat(e) : connaitre son parcours réel, ses compétences reconnues, son expertise dans un domaine ou une spécialisation précise(s), des relations et capacités à même d’apporter un plus dans la gestion et l’administration de la ville et surtout de nos communes.

Cette faim attise ma liberté et m’interpelle à la responsabilité !

Que, « de par ma propre faute », je ne figure pas sur cette liste initiale, me donne aujourd’hui la libre responsabilité d’embrasser et d’assumer mon choix politique actuel pour Rufisque et la commune de l’Est.

J’apporte donc, pour la Ville de Rufisque et la commune de Rufisque-Est, mon soutien total et sans condition, à la candidature du Pr. Ismaïla Madior FALL, porte-étendard de la coalition BBY pour les élections du 23 janvier 2022.

Aussi, j’invite tous mes concitoyens qui m’ont toujours fait la gracieuse amabilité de leur confiance militante et humaine, à voter et à faire voter pour la liste de BBY à la Mairie-Ville de Rufisque et à la Mairie de Rufisque-Est, ma circonscription électorale de base. En le faisant, nous portons, Rufisque et notre commune, sur les voies du redressement et de la réhabilitation définitive.

AVEC ISMAÏLA MADIOR FALL,

POUR LES VRAIES RUPTURES ET LA BONNE GOUVERNANCE.

ENSEMBLE, OSONS DONNER UN NOUVEAU SOUFFLE A NOTRE VILLE.

Jean Stanislas NDIAYE,

Politiste, Militant de la 26éme coordination PS (Rufisque-Est)

Membre de Vision socialiste (cellule des Cadres du PS).