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HLM/Dakar : Le conseil municipal s’explique…

HLM/Dakar : Le conseil municipal s’explique sur la polémique liée aux travaux de pavage de l’Avenue Cheikh Ahmadou Bamba

C’est à travers un communiqué daté du dimanche 05/11/ 2017 que la majorité des conseillers municipaux a tenu à rétablir ce qu’elle qualifie de vérité et d’éclaircissement suite à la sortie de quelques membres du Conseil Municipal de la Commune des HLM, réunis en collectif, pour faire paraître un mémorandum dans lequel ils ont évoqué les travaux de pavage sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba.

Selon ce collectif, ces travaux auraient été entachés d’illégalité. Une allégation balayée d’un revers de la main par les conseillers  municipaux qui tiennent d’abord à préciser que  l’espace en question a toujours été  occupé d’une façon anarchique par des tabliers et des commerçants ambulants durant toute l’année. Au lendemain des fêtes religieuses Korité et Tabaski ce sont des tonnes d’ordures qui jonchaient sur le boulevard, rendant inaccessible la cité. Cet état de fait a toujours entraîné des charges financières  pour la Commune relatives à  leur enlèvement et leur évacuation ont-ils laissé entendre. Ils précisent en outre que  le 07 Août 2017 le conseil municipal de la commune a été convoqué en session ordinaire. Dans l’ordre du jour figurait en 2ème position l’examen et l’adoption de la délibération portant autorisation de signer une convention entre la Commune des HLM et les Ets Dame KA. Le 21 Août 2017 un collectif des élus de la commune a adressé au sous-préfet de l’arrondissement de Grand Dakar une demande d’annulation  de la même délibération qui avait été adoptée en conseil municipal le 10 Août 2017 lors du vote et relative a l’autorisation donnée au maire de signer une convention entre la Commune des HLM et les Ets Dame KA. C’est ainsi qu’une réponse fut donnée par le sous-préfet de l’arrondissement du Grand Dakar par courrier n0 1022/AGDK/SP du 05 octobre 2017, de ne pouvoir donner une suite favorable a leur requête, ce d’autant plus que  l’article 88 du code général des collectivités locales qui rappelle qu’il n’y a que deux cas de figure qui peuvent valablement amener le représentant de l’État à annuler une délibération d’un conseil municipal. La convention proprement dite passée entre la commune des HLM et les Ets Dame KA porte sur la fourniture et la pose de pavés sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, sur deux grandes mosquées et sur l’église  pour une surface de 5 922 m2. La contrepartie de la réalisation de l’ouvrage est l’autorisation donnée par la mairie à l’Établissement Dame KA pour organiser 06 foires consécutives pendant les événements de la  Korité et de la Tabaski  ce qui va permettre à l’institution municipale de donner des emplois à plus de 100 jeunes des HLM dans la sécurité, la production et la pose de pavés selon ces conseillers. C’est la raison pour laquelle les conseillers affirment qu’on ne peut parler d’appel d’offres dès lors que le budget de la commune n’est  pas mis à  contribution pour le financement d’un tel projet.

 

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