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Commune de Nétéboulou : l’eau potable…

Commune de Nétéboulou : l’eau potable coule enfin à Souriel

L’isolement géographique n’est pas un facteur d’exclusion dans la répartition des ouvrages hydrauliques. Un nouveau forage et un château marquent une nouvelle étape dans la vie des habitants de Sourouyel, une localité qui comptait pourtant des ministres et des députés sous le régime socialiste. Il faut se ceindre les reins pour se rendre à Sourouyel, dans la commune de Nétéboulou, région de Tambacounda. La route carrossable s’arrête à Bantantinty. Le reste du trajet est rythmé par des secousses. La splendeur de la nature réconforte le visiteur. L’accès n’est pas facile. Mais l’isolement n’est plus une raison pour laisser les populations mourir de soif. Après avoir traversé les 44 km qui séparent Tambacounda de Néttéboulou, il faut bien s’accrocher pour entamer un rallye. Au bout de plusieurs dizaines de minutes de route, Sourouyel, qui veut dire le petit figuier, se déploie sur une plaine arborée. Le village est dans l’arrondissement de Maka Coulibantang qui porte le cliché de l’éloignement. L’enclavement n’est plus un prétexte d’exclusion dans la répartition des ouvrages. Le forage et le château d’eau réalisés sont les nouveaux symboles de l’équité. L’Etat du Sénégal, avec le concours de l’Union Européenne, a changé le visage du village. Il compte désormais 19 bornes fontaines et château d’eau de 200 mètres cubes d’eau. Cette zone aurait pu en avoir plus. Sourouyel a eu la chance rare d’avoir deux ministres, Mamady Touré et Souty Touré, et des députés. On comprend alors toute la joie de l’étudiante Fama Sow. Le chef de village, Omar Bâ, regarde les ouvrages comme un cadeau tombé du ciel.  Dans cette localité, le manque d’eau a été la source des maladies. Cette rareté a entraîné des flux migratoires temporaires des éleveurs. Un ancien député Sira Bailo Sow n’avait pas les mots justes pour mesurer la portée sociale et économique de ces infrastructures. « Après les travaux champêtres, des femmes partaient à la recherche de l’eau. C’était une surcharge de travail pour elles », témoigne l’ancien député. Dans la foulée, elle ajoute : « Le président Macky Sall tient ses promesses. Il pourra revenir vers les populations pour les regarder dans les yeux ». Le jour de l’inauguration de ces ouvrages est considéré comme le plus beau jour de Sourouyel. Parce que tout simplement, c’est le début de l’émancipation des femmes. Elles pourront désormais prétendre à entreprendre d’autres initiatives. « C’est le plus beau jour de notre village. Depuis notre naissance, nous avons étaient témoins de l’effort fourni par nos mamans et nos filles pour chercher de l’eau au profit de toute la famille », rapporte Ibrahima Sow. Dans cette zone, des forages sortent de terre. Le bassin des villages desservis s’élargit. Sur 117 villages, seuls cinq n’ont pas accès à l’eau potable. Des progrès ont été accomplis. « Le président Macky Sall est en train de marquer l’histoire du Sénégal. Ses actions sociales ont des impacts positifs sur les conditions de vie des populations », clame le maire de Néttéboulou, Issa Signaté. La politique de l’hydraulique rurale est à la croisée des chemins, une première depuis les indépendances. Le rythme de construction et de réception des forages est sans précédent. Le chef de l’Etat a fait du secteur une priorité. Le volume des investissements au cours de ces cinq dernières années n’est pas comparable avec ce qui a été fait jusqu’ici.  Dans le Néttéboulou, le taux de couverture était de 9 % en 2002. Aujourd’hui, la courbe s’est inversée dans le sens de l’ascendance. « Le président Macky Sall a compris que l’eau est source de vie et entend mettre dans chaque foyer un robinet. Le gouvernement veut mettre fin à l’injustice », assure le directeur général de l’Office des forages ruraux (Ofor), Lansana Gagny Sakho.

 

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