Koumpentoum commune, chef-lieu de département ne dispose qu’un seul collège public.
Ce collège a dépassé sa capacité d‘accueil depuis très longtemps jusqu’à ce que l’on annonçait l’imminence d’un deuxième collège il y a au moins deux ans de cela.
Aujourd’hui ce collège est au bord de l’implosion avec son effectif qui dépasse 1000 élèves pour seulement 14 classes physiques dont 6 sont des abris et 17 classes pédagogiques hyper pléthoriques à cause du nombre élevé des occupants mais aussi du déficit criard de tables bancs. Conséquence : les élèves s’entassent dans les classes ; on compte 4 élèves par table banc sous une canicule qui dépasse souvent 45°. A cela s’ajoute l’absence d’adduction d’eau dans le collège (la direction achète de l’eau au jour le jour) .Les enseignants et leurs potaches vivent un vrai calvaire dans les classes.
N’eut été l’intervention de la jeunesse consciente et patriotique de koumpentoum qui a débloqué plus de 350 000f et dépêché en son sein des soudeurs, des menuisiers, des peintres etc… pour la réfection des tables bancs et des abris, la rentrée scolaire de cette année serait très compromise.
Et malgré cette situation très déplore, ce collège s’illustre par ses excellents résultats dans tous les niveaux : départemental, régional et national. Ne serait-ce que cette année ci le meilleur élève du BFEM et le meilleur élève en troisième au niveau régional viennent de ce collège. Cette situation, si elle perdure risque de plonger le collège dans le chaos et plomber ses performances.
Et pourtant, cette situation actuelle était bien sentie par les autorités qui tentaient d’y anticiper par la construction d’un nouveau lycée qui devrait permettre à l’actuel lycée de céder ses locaux au deuxième collège, solution du problème. Mais malheureusement, ce lycée qu’on pensait réception depuis l’année dernière tarde dans sa finition. Les travaux sont arrêtés depuis l’année dernière.
Nous demandons aux autorités étatiques et municipales de faire des efforts afin que les travaux du lycée soient terminés et que le deuxième collège tant attendu voir le jour.
Sidina kane