« Le Sénégal gagne 50 à 55% des ressources sur chaque contrat » Gnagna Lam, Cos-Petrogaz

« La valeur de la production dépendra du marché international ». C’est en ces mots  que Gnagna Lam, s’est exprimée hier, au Cicad lors de l’atelier sur la mise en œuvre de la Loi sur le Contenu local dans le secteur du pétrole et du gaz.
Selon elle, le partage des profits est régi par les contrats signés entre l’État et les compagnies pétrolières et gazières.
« Sur chaque projet, le Sénégal gagne 50 à 55% », a-t-elle assuré. Consciente que la gestion du pétrole et du gaz a causé des problèmes dans certaines localités du monde, elle se réjouit du vote de la loi portant contenu local qui prend les devants sur les soubresauts futurs autour de ces ressources naturelles. À l’en croire, l’origine de ces situations parfois regrettables dans certains pays, est à chercher dans les termes entourant la signature des contrats.
C’est pourquoi, ajoute-t-elle, « le contenu local est faible ».
Toutefois, apprenant les erreurs de ces nations, le Sénégal a pris les devants avec cette loi. Dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, le DG de Petrosen, Mamadou Faye a expliqué les péripéties
d’exploration du pétrole et du gaz au Sénégal de 1960 à nos jours.
À ce titre, il est revenu sur l’historique des découvertes du gaz au Sénégal de Senghor à Macky en passant par Wade.
Mieux, contrairement à ce qui est avancé récemment, il a révélé que les puits dont il est question dernièrement, ne sont pas une découverte nouvelle. Mais surtout, une extension des réserves de Tortue non sans indiquer que le Sénégal est aujourd’hui un pays pétrolier aux énormes potentialités avec des réserves évaluées à plus de 910 milliards m3.

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