Koumpentoum : Le FNCF octroie 50 millions aux GPF du réseau des femmes pour l’émergence
Les GPF du réseau des femmes pour l’émergence de Koumpentoum (RFEK) sont aux anges, elles qui courraient derrière des financements depuis la création de leur réseau. En effet, sous la houlette de leur coordonnatrice départementale, Mme Aissatou Diaby FALL et sous la conduite éclairée de l’honorable député Oumar SY, par ailleurs président du conseil départemental, elles ont obtenu un financement de 50 000 000 FCFA du Fond National de Crédits pour les Femmes (FNCF). Ainsi ce sont 44 des 120 groupements de femmes qui se sont partagée cette manne financière « pour des activités de commerce, de maraichage, d’embouche bovine et d’agriculture » a tenu à préciser, Mme FALL l’amazone de Macky dans le département de Koumpentoum. La cérémonie de remise de ces chèques a eu lieu ce Dimanche 28 Mai dans les locaux du conseil départemental. Ce fonds, encadré par le FONGIP et APROVAG, est destiné à « mettre en place une ligne de crédit et un système de financement adapté aux activités des organisations féminines, aider les femmes à développer des activités génératrices de revenus et à renforcer leurs capacités managériales et techniques » avait dit la directrice nationale Mme Aminata SOW. Le taux d’intérêt des prêts n’excède pas 5% et le crédit plafonné à 5 millions F Cfa par projet, ambitionne d’aider et d’accompagner les Femmes «parmi les couches les plus vulnérables». S’adressant à ses sœurs, venues des dix communes du Niani, la coordonatrice départemental du RFEK, également coordonatrice de la cellule départemental du COSEF de Koumpentoum, a dit toute sa satisfaction, mais a tenu à rappeler les objectifs du fond. Il s’agit, selon elle, à travers cette ligne de crédit de financer vos activités pour vous aider à développer des activités productives et génératrices de revenus, de renforcer, par le biais de la formation, vos capacités managériales des bénéficiaires, de propulser les femmes vers l’entreprenariat formel, de contribuer à la lutte contre la féminisation de la pauvreté. Ce n’est donc pas pour faire la fête mais pour travailler » a-t-elle martelé. Elle rappellera également qu’avec « l’appui du réseau régional des femmes on est entrain de nous battre pour que les autres groupements, qui n’ont pas encore reçu de financement, soient financés ». Mme Fall assure qu’elle y travaille sans relâche et « bientôt d’autres vont suivre »
sunugox