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Sommet du partenariat mondial pour l’éducation au Sénégal : Paradoxes et opportunités

La troisième conférence mondiale de restitution de ressources du Partenariat Mondiale pour l’Education, constitue une opportunité pour mobiliser 3.1 milliards de dollars pour la période 2018/2020. Ce financement vise à soutenir 370 millions d’enfants dans 89 pays en développement dans lesquels vivent 78 % des enfants non scolarisés du monde, selon l’ONU. Il s’agit donc de trouver de l’argent pour financer notre éducation. Pour ce faire Dakar, capitale du Sénégal, sera la capitale du monde de l’éducation. Mais paradoxalement, le système éducation Sénégalais, qui cherche des financements extérieurs est en perpétuelle crise. Le spectacle que nous offrons au mode de l’éducation est triste et désolant. Pendant tout le temps du sommet, les enseignants seront en grève, « pour non-respect des accords signés avec l’Etat du Sénégal ». A tort ou à raison, l’Etat se devait d’éviter cette situation à la fois honteuse et regrettable. Et pourtant le coordonnateur national de la COSYDEP, avait en début d’année tiré la sonnette d’alarme sur les risques de perturbations « on a un début d’année qui stresse » avait-il dit. Personne ne l’avait écouté du moins en tout cas pas le gouvernement. Trois mois plus tard et à UN mois du sommet, il revient et interpelle directement le chef de l’Etat, car selon lui « il a la légitimité et la légalité pour résoudre le conflit ». M. MBOW avait surtout voulu éviter au président Macky SALL et au pays tout entier une humiliation sans précédent. Il fallait éviter de réunir le monde de l’Education dans un pays qui ne maitrise pas son école. Le sommet est là et l’école est en crise, une crise profonde. Les plus grands syndicats d’enseignants ont boudé les classes. Ce pendant cette somme est aussi une opportunité qu’il faut savoir saisir.  Pourquoi vouloir attendre des autres de l’aide pour financer notre école ? N’est-il pas temps, pour nos Etats de commencer à réfléchir sur ses moyens propres pour financer son éduction. La société civile mondiale qui tient son sommet ce 31 Janvier à Dakar, propose déjà des solutions que nos Etats gagneraient à intégrer dans leur processus de prise de décision.

Yafata

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