Cette situation inédite liée à la crise de la pandémie du coronavirus doit certainement permettre de tirer les leçons et de repartir sur de nouvelles bases. Une approche qui demande beaucoup de solidarité, mais également d’engagement des différentes couches de la société. C’est ce qu’évoque le directeur exécutif de la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, dans « L’Entretien » qui est revenu sur l’actualité scolaire, notamment avec cette reprise récente du 25 juin 2020.
Dans ce face à face avec Dakaractu, Cheikh Mbow s’est félicité de la prise en charge de certaines questions relatives à la reprise des cours telles ces dispositions sanitaires préalables même si d’autres points restent à mettre en place.
Une année blanche, comme le pensent certains, est loin de convaincre le directeur exécutif de la Cosydep. « Nous devons faire preuve d’ingéniosité et de créativité pour que les enfants, demain, ne nous jugent pas. Ce serait un échec pour nous qu’ils aient une conception négative de notre gestion scolaire face à la pandémie », déclare Cheikh Mbow.
Par ailleurs, il informera que dans une perspective d’inclusion et d’équité, des efforts ont été aussi faits pour que les élèves en classes intermédiaires puissent trouver aussi leur compte dans les méthodes prises dans ce contexte pour bien gérer l’année scolaire. Il a également été question d’insister sur l’académisation des réponses avec les réalités différentes des localités pour qu’une adaptation à leur contexte puisse se faire à l’occasion de cette reprise.
Dans cette période où le monde éducatif traverse une crise sans précédent, les acteurs de l’éducation sont appelés à penser autrement et, dans une optique de modernisation, on devra avoir recours à des méthodes nouvelles et inclusives pour qu’enfin, notre système éducatif se défasse des pratiques anciennes qui l’affectent…