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Éducation à la santé sexuelle et reproductive : Le G7 crache sur un tel projet .

La récente sortie du président de la République s’exprimant sur le projet de l’éducation sexuelle dans le programme scolaire n’a pas convaincu les secrétaires généraux des syndicats du G7. Ces derniers se sont retrouvés avant-hier pour exprimer leur inquiétude face à « ce projet » que le gouvernement n’ignorait pas. 

La rencontre a eu lieu à Saly les 21, 22 et 23 décembre dernier. D’après le G7, ce projet dénommée « promotion de l’égalité  filles-garçons et la santé sexuelle et reproductive pour les adolescentes scolaires et non-scolaires au Sénégal et au Togo », est en partenariat avec l’international « Planned parenthood federation France (Ippf, France), avec notamment un soutien financier venant du ministère des affaires étrangères de la France sous l’égide de l’Unesco », renseigne « Le Quotidien » de ce lundi 4 janvier 2021.

Ainsi, le G7 précise que cette rencontre à Saly a été l’occasion de voir la possibilité de prise en compte de l’éducation de la santé sexuelle et reproductive dans les curricula de l’élémentaire et du secondaire, de même que les référentiels de formation des enseignants. L’organisation déplore que ces considérations puissent être applicables au Sénégal, un pays où « le système éducatif a pour mission principale de bâtir un citoyen modèle, imprégné dans les valeurs sociales et culturelles qui nous sont propres ».

Considérant que cette entreprise n’est que violation flagrante de la loi d’orientation 91-22 du 16 février 1991, révisée par la loi N° 2004-37 du 15 Septembre 2004, qui stipule en son article 2 que « les contenus et objectifs et méthodes d’apprentissage seront adaptés aux besoins spécifiques des enseignés en fonctions des âges », les syndicats du G7 demandent aux gouvernants à œuvrer dans ce sens pour l’instauration d’une école sénégalaise profondément enracinée dans ses réalités socio-culturelles.

Ils appellent également à se concentrer sur les priorités car, estimant que ces questions ne font que divertir et détourner les acteurs de l’éducation, de l’essentiel.

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