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DER / ACTE 2 : « Un mieux-être des sénégalais et des sénégalaises telle reste mon ambition de toujours. » (Macky Sall)

DER, AN 2 / Taux d’Usure des Financements : « La Banque Centrale doit revoir son taux de 24%. C’est la Banque des États, alors il faut qu’elle écoute les États… » (Macky Sall)

Depuis 2018, la DER/FJ a signé 28 accords de partenariat avec des départements ministériels des agences de l’État du Sénégal, des entreprises privées et des structures internationales. Les partenariats avec les structures du gouvernent du Sénégal sont basés sur une logique d’harmonisation des interventions pour répondre aux préoccupations liées à l’emploi et à la création de richesse via le financement de l’entrepreneuriat. Venu présider la cérémonie du troisième financement de la DER, le chef de l’État est revenu sur l’importance de ce partenariat public/privé pour l’éclosion des futurs champions en entrepreneuriat. « Il faut s’atteler davantage à renforcer les interventions de la DER  et de tous les dispositifs publics similaires. Il convient alors de poursuivre la dynamique enclenchée en faveur du développement de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes de manière plus concertée entre acteurs publics et acteurs privés impliqués à l’effet de créer des synergies nécessaires à l’optimisation des interventions et à la mutualisation des ressources et offres de services d’appui financier », a-t-il déclaré. 

Une occasion pour le chef de l’État de revenir sur la question lancinante de l’accès au financement dans les banques. « Lors du dernier conseil des ministres, j’ai échangé avec la représentante de la Banque Centrale sur le sujet des taux d’intérêt. Je ne savais pas qu’au Sénégal il existait des taux d’usure de 23%. On m’a dit que c’était normal car le taux d’usure de la BCEAO est de 24%. La banque aussi doit revoir son taux d’usure. La Banque Centrale n’est pas européenne ni fédérale. C’est la Banque centrale des pays sahéliens qui doivent  vivre les réalités de nos économies. C’est la Banque des États, alors il faut qu’elle écoute les États. Ce n’est pas acceptable. Il faut changer les choses sinon nous allons échouer dans nos politiques de développement. Franchement je félicite la DER qui fait l’effort de prêter à 5%. Évidemment c’est des fonds publics alors que les banques vont s’endetter pour prêter, mais il y a un effort à faire », a-t-il ajouté lors de cet événement qui s’est déroulé au CICAD, ce 3 mars 2020 en présence de plusieurs sommités…      

« La grande politique, c’est faire en sorte que chaque matin, les Sénégalais, hommes, femmes et leurs familles sentent qu’on leur prête attention » (Macky Sall)

La délégation à l’Entrepreneuriat Rapide pour les Femmes et les Jeunes (DER/FJ) lancée le 8 mars 2018 par le président de la République Macky Sall, doit nourrir en permanence le pacte social et républicain du pays. Du moins, c’est l’avis du chef de l’Etat, qui a présidé la cérémonie marquant le 3ème financement de la DER. Selon Macky Sall « la grande politique, c’est faire en sorte que chaque matin, les Sénégalais, hommes, femmes et leurs familles sentent qu’on leur prête attention ». Ainsi la politique d’inclusion est une parfaite illustration de cette volonté de l’Etat. « Le cas du jeune Moustapha Ciss, un étudiant titulaire d’un Master en Science Politique, qui a bénéficié d’un financement de la DER pour mettre sur pied sa propre entreprise de transformation de céréales locales est un parfait exemple. Son témoignage a été poignant. Et justement, la DER doit répondre à des sollicitations de cette nature. Les gens qui ont besoin du soutien de la puissance publique. La première cible, c’est les femmes et les jeunes. J’ai toujours demandé que 80% des financements servent à leur autonomisation. Certes, il y a les projets structurants mais ne dépassant pas les 10 ou 15 %. Mais la DER a été créée pour atteindre ces cibles. Ces braves femmes qui sont au marché aux poissons, qui ont besoin de 10.000 F CFA par jour, voilà des personnes pour qui j’ai créé la DER. L’autonomisation des Femmes reste la priorité absolue… », a ajouté le président de la République lors de son allocution à cette cérémonie qui s’est tenue ce 3 Mars 2020 au Cicad.               

« Un mieux-être des sénégalais et des sénégalaises telle reste mon ambition de toujours. » (Macky Sall)

La DER/FJ qui vient de boucler ses deux années d’activités en mars 2020, a été mise en place pour régler la problématique de l’emploi, de création de richesses, d’inclusion socio-économique et d’équité territoriale. Les jeunes et les femmes surtout rurales ou vivant dans les zones péri urbaines sont les cibles de cet outil.
Selon le Chef de l’Etat Macky Sall qui a présidé ce 3 Mars 2020, la troisième cérémonie de remise de financement qui s’est tenue au CICAD en présence de plusieurs autorités, « Un mieux-être des sénégalais et des sénégalaises telle reste mon ambition de toujours. Notre population est dominée par la jeunesse, 50% sont âgés de moins des 19 ans, avec une majorité de femmes, préconise une réalité stratégique qui impose la mise en œuvre adéquate de stratégies d’encadrement et d’entrepreneuriat volontariste et avant-gardiste. Nous devons sortir des chantiers battus, agir, innover, entreprendre et réussir. Mais réussir rapidement dans l’excellence et la solidarité. Avec la DER/FJ nous agissons en commun dans le respect et  la compréhension mutuelle pour la valorisation optimale du capital humain et nous consolidons les dynamiques d’inclusion afin de booster le potentiel naturel de savoir-faire individuel et collectif des sénégalais et sénégalaises. Les femmes et les jeunes représentent la force motrice et productive du pays. Ils constituent le socle robuste sur lequel repose notre marche résolu vers l’émergence. »
Il faut dès lors cultiver l’ancrage d’initiatives chez eux pour développer le label entrepreneurial Sénégal, selon toujours le chef de l’Etat Macky Sall. « Chers entrepreneurs jeunes et femmes, comme vous le savez l’initiative privée demeure l’essence de la croissance économique. Elle détermine la réalisation de nos ambitions en matière d’emploi. L’initiative privée soutient l’action stratégique de l’Etat qui doit faciliter l’auto emploi. Il faut nous départir de cette conception qui veut que le seul emploi doit être forcément salarial. Chaque année des milliers de jeunes arrivent sur le marché de l’emploi et ni le secteur public ni le secteur privé ne peuvent  absorber cette forte demande. Donc il faut développer l’entrepreneuriat, a-t-il ajouté… »  

                          

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